Au fil du chapitre 2

Pages 33-34 : la société Maasaï est partagée en classes d'âge. Celle des moranes dure une quinzaine d'années, depuis la jeune adolescence jusque l'âge 30 ans environ, puis vient l'âge des aînés. Ce sont les laîbons, les guides spirituels, qui décident quand ont lieu les cérémonies de passage. Ces fêtes sont très importantes dans la vie Maasaï et préparées avec soin de longue date.

 

Pages 34 : il est malvenu de trop se vanter parmi les moranes. Il est plus malvenu encore, et même déshonorant, de montrer peur ou souffrance, et ce, depuis le plus jeune âge.

 

Pages 36-37 : les girafes ne broutent pas longtemps les feuilles du même arbre car celui-ci va alors secréter des tanins toxiques dans sa sève, qui rendront ses feuilles immangeables. Plus incroyable encore, il dégagera des substances volatiles qui seront perçues par les acacias voisins, qui eux aussi rendront leur sève provisoirement toxique. C'est pour cette raison que les acacias sont aussi régulièrement répartis : les uns à portée des autres !

 

Page 37 : pour comprendre la remarque de Lemayian quant aux secrets, voici des photos de zèbres et de koudous. C'est un peu l'équivalent de notre "hôpital qui se moque de la charité" !

 

Page 37 : Autrefois, les moranes chassaient le lion pour montrer leur bravoure. Le morane vainqueur (et il ne l'était pas toujours) rececvait alors tous les honneurs et un grand prestige lui était associé. Cette pratique est maintenant beaucoup plus rare car les lions sont protégés et les Maasaï ne les tuent plus, sauf pour protéger leurs troupeaux.

 

Page 40 : les Maasaï, comme tous les peuples premiers, vivent au rythme de la nature, du jour et des saisons. Ici, Lemayian indique une durée à son ami par la distance qu'aura parcouru le soleil dans le ciel. Il n'est pas question d'évoquer des heures ou des minutes.

 

Page 43 : la lance maasaï a deux pointes : l'une fine et l'autre aplatie. Le bâton de jet est toujours porté par les moranes, à la ceinture ou à la main, avec le bâton de berger parfois.

 

 

Page 45 : le figuier (ou ficus) est l'arbre sacré par excellence des Maasaï. Cet arbre imposant a des racines-cathédrales impressionantes.

 

L'oiseau indicateur est connu des Maasaï et des autres peuples de la savane. Il se signale aux hommes pour qu'ils se rendent près d'une ruche sauvage et l'ouvrent, il peut alors profiter du miel. Quand le nid est assez bas dans un tronc, il s'adresse au ratel, un mammifère assez petit mais terriblement agressif qui ne connait pas la peur et s'attaque aux animaux les plus dangereux.

Ratelratel et le miel