Au fil du chapitre 8

Page 162 : La grande migration des gnous. Les gnous suivent les pluies pour bénéficier de verts pâturages. Ils remontent vers le nord à travers le Serengeti (avril-mai) puis séjournent dans le Masaï Mara. Quand cette plaine s'assèche alors que lesorages éclatent à nouveau dans le sud , ils reprennent la route du Serengeti (novembre). Et ainsi de suite, année après année. Ils sont tellement nombreux (plusieurs millions) qu'ils laissent des sillons énormes dans le sol sec de la prairie. De nombreuses autres espèces les accompagnent.

https://www.lemondedukenya.com/Dossier-migration-gnous.html#.UBlcBaPvh8E

 

Page 163-164 : Les deux héros s'arrêtent un soir dans les gorges d'Olduvaï. C'est un site préhistorique très important qui a fait parler de cette région comme du berceau de l'Humanité. A cet endroit, tout était réuni pour que l'on découvre les ossements (enfouissement rapide près d'un lac, cendres volcaniques pour la datation, creusement des gorges pour révéler les restes). Les ossements les plus anciens datent de 1.8 million d'années, les plus récents sont d'Homo Habilis

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/51/Olduvai_Gorge.jpg

Fichier:Paranthropus boisei.JPG

 

Page 164 : à Laetoli, au sud d'Olduvaï, des empreintes extraordinairement bien conservées d'hominidés (australopithèques) furent laissées dans la cendre durcie il y a plus de 3.5 millions d'années. On trouve aussi une multitude d'autres empreintes animales. Ces hominidés devaient mesurer 1.1m à 1.3m.

https://hominines.portail-svt.com/articles.php?lng=fr&pg=18

footprints-big.jpgLAETOLI_1.jpgmary.jpgLAETOLI_4.jpg

 

Page 165 : Le guépard est capable de pointe de vitesse à plus de 100km/h. Mais cette vitesse ne lui permet pas d'effectuer de virages serrés malgré une incroyable souplesse de sa colonne vertébrale. Ses proies s'échappent assez souvent et la dépense énergétique est énorme pour le prédateur. Il prend le risque de mourir d'inanition, attaque après attaque. Malheureusement, son état d'extrême fatigue à la fin d'une chasse réussie, le laisse souvent à la merci d'autres carnassiers venus voler sa proie. Le guépard se "baffre" littéralement pour gagner le maximum de temps avant l'arrivée d'un concurrent. On le différencie facilement du léopard car le guépard est beaucoup plus fin, a un larmier autour de la gueule (lignes noires, comme des larmes) et son pelage est tacheté (celui du léopard a des ocelles).

 

page 167 : le mot mara signifie "tacheté" car la plaine est constellée d'arbres ou de bosquets.

 

Pages 167-168 : c'est une scène désormais célèbre que ces dramatiques traversées de rivières par des milliers de gnous. La mortalité, lors de cette grande migration, est énorme (prédateurs, fatigue, traversées). Mais les gnous font beaucoup de petits. L'espèce n'est pas du tout menacée.

 

 

Page 175 : Mbatiany a réellement existé et a prédit l'arrivée des colons blancs et du chemin de fer. L'un de ses deux fils (Olonana) lui a succédé par la ruse (privant son frère Senteu du statut de laîbon). puis Olonana s'est laissé abuser par les ambassadeurs britanniques et a cédé une grandde partie des terres maasaï aux Anglais, sans savoir ce que signifiait réellement le traité qu'on lui a fait signer (début des années 1900).

 

Page 179 : avec l'arrivée des Européens, les catastrophes se multiplièrent en terre Maasaï. La variole (contre laquelle les Africains n'avait aucune défense immunitaire), puis la peste bovine (amenée par les troupeaux allemands). Cette dernière a anéanti  plus de 90 % des bovidés de la savane (buffles, vaches, gnous). La forêt a alors gagné sur la savane. Ces milieux plus humides ont favorisé la prolifération de la mouche tsé-tsé qui fit des ravages parmi les hommes et les bêtes. Petit à petit, les troupeaux sauvages et les vaches maasaï se sont immunisés naturellement et ont reconquis la savane au prix de pertes gigantesques.

 

Page 179 : Suite à la peste bovine, les lions n'avaient plus de proies et beaucoup sont devenus mangeurs d'hommes. Patterson a effectivement existé et l'histoire des deux lions du Tsavo aussi (1898). Mais ce n'est peut-être pas Lemayian qui les a tué ! voir le film "L'ombre et la proie".