Au fil de l'épilogue
Nous voici projetés dans le Kenya du XXI siècle.
Page 181 : La couronne blanche des neiges du Kilimandjaro a considérablement diminué suite au réchauffement climatique. Le toit de l'Afrique n'a presque plus de glaciers à son sommet.

Page 187 : La gestion des parcs nationaux est catastrophique. En voulant créer des sanctuaires de vie, les hommes ont isolé et appauvri des écosystèmes. Dans le Tsavo, les effectifs d'animaux sauvages ont diminué de près de 30%. La même erreur fut répétée dans le cratère du Ngorongoro. Exclure les Maasaï des paturages est une erreur fondamentale car leurs vaches broutent les herbes hautes, laissant la place ensuite aux zèbres et aux gnous. Là où les vaches Maasaï ont été chassées, les troupeaux sauvages sont partis. C'est un conglomérat international, aux intérêts puissants, qui s'occupe de la gestion des parcs. Les Maasaï vivent depuis 700 ans dans un des plus grands réservoirs de biodiversité de la planète. Quel aveuglement de considérer qu'ils pourraient nuire à la savane... heureusement les choses bougent, lentement. L'ONG Neighbours Initiative Alliance fait partie de ces associations qui luttent pour maintenir le mode de vie Maasaï et permettre un accès à la terre équitable. Son président (Kenny Matampash Ole Meritei) est le porte-parole le plus connu des Maasaï, à l'ONU et auprès de nombreuses instances internationales. Sur cette photo, il pose auprès de son frère Xavier Péron (voir rubrique), ethnologue, spécialiste des Maasaï et Maasaï désormais lui-même. Il a accompagné ce roman dès les premiers mots, veillant à ce qu'il soit fidèle à Inkishu. Merci Xabio, pour ton soutien et ton combat, pour tes conseils et pour cette belle préface. Ashe naleng.

